jeudi 26 décembre 2024
Science de toujours en constante renaissance
Nul art ne comporte en sa génèse une implication semblable.
Cette science est née voici huit siècles, époque à laquelle les exactions guerrières étaient tout autres.
Les combattants s'affrontaient porteurs d'armes, pour se protéger des assauts des adversaires, mais il leur était difficile, dans le tumulte des batailles, de reconnaître les leurs, d'où l'idée naissante de "blasonnés" les boucliers, selon les particularités des "chefs de guerre". Nous sommes en plein moyen-âge, le temps des croisades et aussi, plus spécifiquement, des "joutes" et des "tournois" chacun portant sur lui, la marque de son appartenance.
Pour donner plus de lisibilité aux armoiries, l'on innova les couleurs ou émaux en nombre restreint (5 principaux) sur l'utilisation de supports métaux (or, argent) et ornés de fourrures (vair, hermine).
La symbolique première des blasons était désormais en place; les "meubles" composants les écus étaient le reflet de la personnalité de l'impétrant. Les armes furent surmontées de heaumes ou de couronnes, en rapport avec l'ordre hiérarchique des titres de noblesse.
A son tour, la hiérarchie ecclésiastique s'empara du blason, leurs termes s'en parèrent, ainsi que l'architecture des édifices qui s'en trouva enrichie.
Dans la cadre de cette approche, on ne peut citer tous les détails et composantes des armoiries, c'est un sujet trop vaste.
L'application de cette science à largement débordé, au fil de siècles, de son implication première, pour se retrouver désormais, tout en conservant ses origines, dans des domaines d'ordre pratique :
Dotations de blasons aux villes de France suivant leur histoire, leur activité et leur situations géographique.
Puis, plus tard, ce furent les corporations qui, à leur tour, s'en inspirèrent pour définir le sigle les représentant; les clubs sportifs aussi, sous forme le "logos".
Mais, la vraie "noblesse" de l'héraldique réside encore, de nos jours, en la transmission familiale, par le biais de la gravure ou de la peinture d'objets divers appelés à conserver ainsi, le patrimoine culturel.
Quelques rares ateliers ont pris en charge d'enseigner l'héraldique aux passionnés d'histoire et de culture.
Ecu de sinople au chevron d'argent chargé de besants en semis et aux trois fleurs de lys de gueules ; en chef, à la bande d'azur chargée de trois raies d'or.
Le tout surmonté d'une couronne murale au retour de sable.
M.Ocherowitch André
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